PGE : la restructuration est prolongée jusque fin 2026

08/01/24

L’accord de place sur les restructurations de Prêts Garantis par l’État (PGE) dans le cadre de la Médiation du crédit aux entreprises est prolongé jusqu’au 31 décembre 2026.

 

Le dispositif de restructuration de PGE est possible via la Médiation du crédit qui permet d’accompagner les TPE/PME rencontrant des difficultés de remboursement de leurs dettes bancaires.

 

En 2022 et 2023, 560 entreprises ont ainsi été accompagnées en leur permettant d’étaler le remboursement du PGE sur une durée de 2 à 4 années supplémentaire par rapport à l’échéancier initial, avec maintien de la garantie de l’État, en parallèle du réaménagement des autres financements bancaires.

 

Ainsi, Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique a annoncé la reconduction pour trois années supplémentaires de ce dispositif pour prolonger l’accompagnement des TPE/PME qui en présenteraient le besoin. Il a aussi rappelé que dans leur grande majorité, les entreprises ont fait face en 2022 et 2023 au remboursement de leur PGE. D’ores et déjà plus de 50 milliards de crédits ont été intégralement remboursés sur les 107 milliards d’euros octroyés aux TPE/PME depuis 2020.

 

Cette mesure constitue un premier élément de réponse pour l’UMIH qui n’a eu de cesse d’alerter les pouvoirs publics sur la nécessité de prolonger la durée de remboursement des PGE sur 10 ans.

 

Par ailleurs, si la plupart des entreprises pourront rembourser leur PGE, elles ne pourront malheureusement pas maintenir un niveau d’investissement exigeant pour améliorer la qualité de l’offre en vue des prochaines échéances (JO, etc.) et relever les défis numériques, écologiques et d’attractivité de nos métiers.

 

L’UMIH a proposé de nombreuses solutions aux pouvoirs publics et notamment la transformation des PGE en quasi-fonds propres pour libérer de nouvelles capacités d’investissement. Ces propositions ont toutes été refusées par nos interlocuteurs. A terme, il est à craindre une perte de compétitivité de la France vis-à-vis de destinations concurrentes.