Crise énergie : les négociations avec Bercy continuent

20/01/23

Thierry Marx, président confédéral de l’UMIH, Eric Abihssira, vice-président confédéral de l’UMIH ont été à nouveau reçu par la ministre Olivia Grégoire, ministre déléguée en charge des TPE/PME, du commerce, de l’artisanat et du tourisme sur la crise de l’énergie qui touche le secteur de l’hôtellerie-restauration. Ils étaient accompagnés d’Hugues Baalouch, nouveau président de la commission énergie à l’UMIH et président UMIH 86.

Cette commission énergie est chargée de réétudier les dossiers problématiques transmis par les entreprises-adhérentes et de faire le lien avec la cellule de crise énergie de Bercy. La ministre nous a assuré de l’attention particulière consacrée à chaque dossier transmis, de façon individualisée.

Lors de la réunion, factures à l’appui, l’UMIH a, une fois de plus, exposé la situation dramatique des entreprises de la branche : remboursement du PGE, inflation des coûts matières et augmentation des factures d’énergie (particulièrement pour les professionnels qui ont dû renouveler leur contrat depuis mars 2022). Les trésoreries sont exsangues.

La ministre a confirmé que les négociations continuaient avec les fournisseurs d’énergie afin d’obtenir un prix moyen garanti au MWh de 280 € pour toutes les PME au même titre que les TPE (avec une puissance de compteur de plus de 36 kVa), mais ce qui reste insuffisant dès lors qu’il est lissé sur l’année. L’UMIH a, ainsi, renouvelé sa demande pour que les fournisseurs liés à l’Etat (EDF et Engie) proposent des offres à de meilleures conditions.

L’UMIH a aussi remis sur la table les 2 questions les plus posées par nos professionnels et pour lesquelles nous attendons une réponse précise. La nécessité de préciser les propos tenus par les ministres Le Maire et Pannier-Runacher sur les contrats éligibles au tarif garanti à 280€/MWh sur 2023 pour les TPE et le cas des PME/TPE rattachées à une holding qui ne peuvent pas bénéficier de l’amortisseur. Nous demandons à supprimer la ligne inscrite dans le formulaire.

La réunion a aussi été l’occasion de parler du PGE contracté pendant la crise COVID. L’UMIH a réitéré ses demandes pour les entreprises qui ont contracté des PGE au-delà du seuil des 50 000 € de bénéficier d’une durée d’amortissement du prêt sur 10 ans et également de permettre de transformer en quasi-fonds propres les PGE, ce qui libérerait une capacité d’investissement.