Coronavirus : les demande de l’UMIH et des acteurs de la CAT

06/03/20

L’épidémie de COVID-19 se répand à travers le monde et impacte lourdement le secteur du tourisme et des voyages.

L’UMIH et la confédération des acteurs du tourisme ont adressé aujourd’hui, un courrier au Premier Ministre, Édouard Philippe. Si la situation actuelle devait durer, ce sont plusieurs centaines de TPE, PME ou même grands groupes qui seront amenés à disparaitre.

Le secteur du tourisme qui représente 2 millions de salariés est le premier secteur touché par la crise du Coronavirus et nos entreprises sont les premières à supporter les baisses d’activités.
Ce qui se passe pour le secteur du tourisme et nos métiers est dramatiquement historique.  Ainsi, nous devons être un secteur prioritaire en matière d’aides et d’accompagnements.

Les membres de la Confédération des Acteurs du Tourisme demandent au gouvernement un « plan de survie » en faveur de nos entreprises, des PME aux ETI :

  • Une meilleure coordination interministérielle entre les différents ministères afin d’éviter les consignes contradictoires et les messages anxiogènes.
  • Un « guichet unique » d’aide et de renseignements pour nos entreprises et une simplification des démarches administratives demandées aux entreprises.
  • Un dispositif accéléré de mise en œuvre pour les entreprises qui souhaitent avoir recours à l’activité partielle, conditions de modulation du temps de travail, conditions de renouvellement des CCD.
  • Recevoir des consignes claires sur les conditions de remboursement/ indemnisation des clients en cas de fermeture temporaire d’une entreprise ou d’annulation d’une prestation.
  • Un fonds de garantie pour protéger toutes les entreprises de la filière des risques de défaillances pour donner suite aux annulations
  • La suppression des charges sociales et/ou fiscales pour les TPE, PME et ETI.
  • Un message fort à l’attention des assurances pour prendre en compte cette situation exceptionnelle (plusieurs compagnies ne reconnaissent pas les Pertes d’Exploitation dès lors qu’il n’y a pas de « dommage matériel » ou considèrent le Covid-19 comme un dérivé du H1N1 et donc l’excluent des garanties).
  • La ré-examen en avril de l’arrêté du 4 mars du Ministère de la Santé qui interdit les événements de plus de 5 000 personnes jusqu’au 31 mai 2020.


Lire le courrier de la CAT